de la maladie de son maître : défaillances, transpirations, perte d’appétit, penchant à la mélancolie, etc.
— Tout cela joint à une douleur aigüe dans l’estomac et à une fièvre lente ? demanda encore Taillefer.
— C’est cela même, répondit le messager avec surprise.
— Je connais la cause de cette maladie, reprit Taillefer ; mais j’en sais aussi le remède.
— Songez, ajouta DuPlessis, qu’il s’agit du commandant des Trois-Rivières, l’un des premiers hommes du pays, et des meilleurs aussi.
— Avez-vous oublié ce que j’ai fait pour M. de la Touche ? dit Taillefer.
— Eh bien ! partons à l’instant, s’écria DuPlessis agité ; c’est la Providence qui nous appelle pour servir ses fins.
Et, suivi de Taillefer et d’Étienne, il partit après avoir fait ses adieux à M. de la Touche et à son ami M. Mullois, et se dirigea en toute hâte vers les Trois-Rivières.