Page:Houde - Le manoir mystérieux, 1913.djvu/186

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
186
LE MANOIR

Le gouverneur, voyant qu’il ne répondait rien, continua :

— Votre démenti m’a étonné, M. DuPlessis, et maintenant votre silence m’étonne encore davantage.

— Excellence, répondit enfin DuPlessis confus, je ne suis pas libre de dire tout ce que je sais avant vingt-quatre heures.

— Alors, vous auriez aussi bien fait de ne pas hasarder votre contradiction, ajouta le gouverneur, puisque vous n’êtes pas capable de l’appuyer de preuves.

En disant ces mots, M. de Beauharnais se retira dans les appartements qui lui avaient été préparés, et chacun se sépara.