Page:Houssaye - La Vertu de Rosine, 1864.djvu/194

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— Tambours de Cupidon, battez aux champs ! dit-il en imitant le roulement du tambour.

Et il lut à haute voix, en indiquant les curiosités de l’orthographe :


« C’est un adieu, voila pour quoi j’ai le courage de vous écrire. Je voullaiz allé jusque chez vous ; mais, ce que je veux vous dire, je ne veux le dire qu’a vous, et j’aurais fait sandoutte encore quelle que rancontre qui mût empeché de parlé. Quant je sonje que nous demeurons presque porte a porte, et que nous somme si loin lun de l’autre ! Vint marche me séparait du bonneur. Je ne veux pour tant pas amporté mon secret la haut. Je vous aime… je vous ai aimé… Si je savait que mon souvenir vous fut chér, je mourrais consolée. Mon pauvre cœur demandait à vivre, et il demandait si peu ! battre un instant sur le votre, et mourir