Page:Houssaye - Souvenirs de jeunesse, 1830-1850.djvu/158

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— Oh ! je n’y tiens plus, ces lettres de feu me brûlent les yeux ; de grâce, donnez-moi la liberté !

Ce que fit Esquiros, tout en disant qu’il m’avait mal endormi. Il m’offrit de renouveler cette séance au dimanche suivant. Je lui demandai la grâce de passer mon rôle à un sujet plus soumis.

Cette épreuve douteuse fit du bruit dans le monde ; les journaux en parlèrent, les uns pour affirmer la force magnétique, les autres pour rire un peu de cette séance inoubliable, puisque Hugo m’en parlait encore, en ses dernières années.