Page:Houssaye - Souvenirs de jeunesse, 1830-1850.djvu/232

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croyait déjà enraciné dans le ciel, devait tomber dans le néant pire que la mort.

Bien plus, à moins d’un an de là, l’amoureuse, qui naguère se nourrissait de larmes et qui jurait ne jamais boire d’autre rosée, était entrée dans une conjuration qui se formait alors contre son Fantasio, devenu un personnage de l’État. Elle fut parmi les plus acharnés à sa chute, ce qui rappelle ce mot d’un ancien Grec sur l’amour :

« L’amour, prenez garde, c’est une arme à deux tranchants. »