Page:Hu, Feer - Dhammapada et Sutra.djvu/184

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sitôt brisée, nous aurait-il donné quelque travail, étude, analyse ou traduction de ce Sûtra ; car il le cite dans sa dernière note du chapitre vi du Foè kouè ki, où il l’appelle Le livre de Foè en 42 chapitres (p. 44) ; il donne même la traduction abrégée d’un de ces chapitres dans ses notes sur le chapitre xvii de la relation de Fa-Hian (p. 165), en citant le titre chinois du Sûtra qu’il écrit Sse chy eul tchang king. Dans les notes du Foè kouè-ki, Klaproth, continuateur d’Abel Rémusat, cite aussi notre Sûtra dont il écrit le titre un peu différemment ; il l’orthographie Szu-chy-eul tchang king. Nous parlerons plus loin de la particularité qui a motivé cette citation. Ce que nous voulons montrer en ce moment, c’est que, lors des savantes recherches dont le bouddhisme fut l’objet à la suite de la naissance des études sanskrites, le petit traité qui nous occupe ne fut pas oublié ; seulement, on n’y attacha pas l’importance qu’il méritait, soit à cause de sa petitesse, soit parce que ceux qui s’en occupèrent n’eurent pas le temps de l’examiner avec une attention suffisante.