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Page:Huard - Typographie.djvu/30

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L’in-seize, qui est la feuille de papier pliée en huit, s’impose ainsi :

CÔTÉ DE PREMIÈRE CÔTÉ DE SECONDE
4 29 28 5 6 27 30 3
13 20 21 12 11 22 19 14
16 17 24 9 10 23 18 15
1 32 25 8 7 26 31 2

L’in-dix-huit, très usité maintenant pour les romans, s’obtient en deux cahiers, l’un de 24 pages, et le second de 12 pages ; en somme c’est une feuille et demie d’in-douze, et c’est pourquoi nous ne donnons l’imposition que du carton ; c’est le nom qu’on donne aux portions de feuilles intercalées dans une brochure ou dans un livre.

CÔTÉ DE PREMIÈRE CÔTÉ DE SECONDE
23 29 30 31
28 33 34 27
25 36 35 26

Les pages imposées et séparées par des garnitures, qui donneront le blanc des marges, on entoure l’ensemble de châssis, qui sont naturellement plus grands ; puisque la feuille doit être fixée dedans, au moyen de coins que l’on force de façon à pouvoir transporter la forme sans qu’aucun des caractères ne bouge, autrement on ferait ce qu’on appelle de la pâte, accident désagréable qui oblige quelquefois à recommencer tout ou partie de la composition.

Ces châssis, dont il faut toujours deux pour composer l’ensemble d’une forme, et pour cela ils sont à feuillure de façon à s’emboîter l’un sur l’autre quand on les place sous la presse, sont de deux sortes.

Il y a les châssis proprement dits, plus spécialement affectés aux labeurs, dont les pages moins grandes ont besoin d’être soutenues par une séparation médiane.