Page:Hubert, Mauss - Mélanges d’histoire des religions, 1909.djvu/185

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

pouvoir a d’ordinaire pour signe matériel une substance magique, contenue dans le corps du magicien, ou tout au moins dans son sac-médecine ou, à la rigueur, tenue au

    à revenir dans notre travail, et nous faisons naturellement abstraction des ouvrages de fantaisie ou de vulgarisation, dont quelques-uns sont même des faux, tels le livre de Perron d’Arc : Aventures d’un voyageur en Australie. Neuf mois de séjour chez les Nagarnooks, Paris, Hachette, 1869. — Nous pourrions aisément mais inutilement allonger la liste de nos références, mais nous ne citons que les meilleurs des documents, où, quand on nous a parlé des pouvoirs magiques, on a négligé de nous dire comment ils étaient acquis. Voir Taplin, The Narinyerri, etc., 2e éd., 1878, p.  ; cf. p. 97, p. 65 : cf. p. 78, une ascension au ciel. — E. Curr, The Australian Race, 1886, III, p. 22, 26, 136, 144, 147, 223. — W. Wyatt, Some Account of the Manners, and Superstitions of the Adelaide and Encounter Bay Aboriginal Tribes, in Woods, Native Tribes of South Australia, Adelaïde, 1878, p. 173, 174. — H.-E.-A. Meyer, Manners and customs of the Aborigines of the Encounter Bay Tribe, in Woods, ibid., p. 197 et suiv. (Nous n’étudierons pas en détail ce dernier texte qui identifie curieusement pouvoir magique et ngaitye, c’est-à-dire totem individuel, parce qu’il nous semble, malgré l’affirmation très nette, p. 198, qu’il doit y avoir là une erreur fondamentale.) — C.-W. Schürmann, The Aboriginal Tribes of Port Lincoln, etc., ibid., p. 223, 225, 23 et suiv. — Harriott Barlow, Aboriginal Dialects of Queensland, J. A. I. 1871, vol. II, p. 174 (natural gift du magicien). — W. Chatfield in Curr, The Australian Race, III, p. 477 (Pegullobura). — J. Cassady in Curr, ibid., p. 425 (tribu de Halifax bay). — Mowbray, ibid., p. 403 (tribu de Granite Kange) ; cf. ibid., p. 351. — Bicknell, Travel and Adventure in Northern Queensland, 1895, p. 104 et 106. — R. Semon, In the Australian Bush (Upper Burnett), p. 222. — Lumholtz, Chez les Cannibales, trad. fr., 1890, p. 266, 269. Voilà quelques-unes des références que nous pouvons indiquer, rien que sur l’Australie méridionale et sur le Queensland. Nous renonçons à allonger cette liste, d’ailleurs indéfinie. Pour la Nouvelle-Galles du Sud nous ne pouvons attacher grand poids aux généralités de J. Mann, Notes on the Aborigines of Australia (Proc. Geogr. Soc. Australasia, Sidney, 1885), où sont relatés les dires de Mannitig et du nègre imposteur Andy, p. 57, 65 ; de J. Manning, Notes on the Aborigines of New Holland (Journ. a. Proc. of the R. Soc. of N. Sth Wales, 1892, XVI, p. 101), où Andy raconte que ses pierres magiques lui viennent du ciel ; de J. Fraser, The Aborigines of N. S. W., Sydney, 1892, p. 12 (pouvoir du magicien d’extraire des corps variés suivant son propre totem), p. 59 (pouvoir illimité du magicien). Nous ne tenons pas compte non plus des renseignements, certes circonstanciés, mais sans localisation aucune, que Bonwick a versés à la science, The Australian Natives, J. A. I., XVI, 1887, p. 209, cf. discussion du même in Proceed. Roy. Col. Inst., XXII, 1890-1891, p. 48. Ils n’ont qu’une valeur d’appoint. On trouvera de nombreuses références dans Curr, I, p. 401 ; II, p. 145, 199, 200, 215 ; III, p. 274, 354, 369 (Barkingi) ; cf. Bonney, On some customs of the Aborigines of the River Darling, J. A. I., XIII, 1884, p. 130 ; etc. À propos des tribus de Victoria dont nous n’aurons pas à nous occuper, voir Brough Smyth, The Aborigines of Victoria, 1878, I, p. 176, 260 et suiv. ; II, p. 100, p. 135, 289, 296 ; Angas, Savage Life and Scenes, etc., 1847, I, p. 58, 59, 81, 89.