Page:Hubert - Frédéric de Minski ou le Tribunal de famille, 1810.djvu/5

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(5) •\tP E T E B S.\t, Celle-là n’est pas dangereuse. Elle était passable autre¬ fois, coquette , sémillante , ne doutant de rien , tranchant surtout d’un ton décisif, ne soupirant qu’après l’hymen^ et rebutant les époyseurs par son tatillonnage; elle a encore toutes ces qualités , hors les attraits que l’âge a un peu en¬ dommagés»

  • \tb r u s s. o.

Que fait donc ici le seignéur Donasko ? PETERS. Donaslço est l’oncle maternel d’Auguste, par conséquent frère de Paulina et ennemi de Frédéric* Ils Lui ont joué tant de mauvais tours qu’ils l’ont rendu fou. b r u s k. o. Fou ? à d’autres.\t. B B T E R S. Oui , et c’est un bonheur pour lui. Ça l’empêctierà peut- être d’avoir la tête passée avec du plomb. On se contentera de le renfermer dans un château fort*\t- B r u s k o. J’entends. S’il est fou , il périra dans un cachot ; s’il ne l’e6t pas , il passera par les armes.\t.\t. PETERS. C’est ça même. N’a-t-il pas là une belle perspective ? .\tB R U S K O. D’où savez-vous tout cela ? PETERS. Je vous l’ai dit... Ça m’est revenu en bêchapt mon jardin; je l’ai entendu de la bouche de Paulina et de Donasko , son confident. Vous connaissez ce joli salon champêtre , bâti au milieu d’un parterre de fleurs. Je les voyais souvent aller par là. Je ne suis pas curieux , mais j’aiine à savoir ce qui se passe autour de moi ; c’est pourquoi j’avais soin de prêter l’oreille , en ayant l’air d’arroser mes fleurs , et voilà comment j’ai su tout ce que je viens de vous dire... Mais, chuti j'aperçois M, Auguste avec sa mère et tout le cortège de la chasse» ( La musique annonce le cortège, ) SCENE II. Les Précédons, PAULINA, ANGÉLA , DONASKO , DORBAK, AMÉLIE, AUGUSTE, Chasseurs. Auguste et Dorbak , sont en habits de chasse. auguste. Eh bien , Pétera, tout est-il prêt ? B ET B R S. Oui , monseigneur» i k...