Page:Hubert - Frédéric de Minski ou le Tribunal de famille, 1810.djvu/8

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t 8 ) !\tA N O XL L A. •\tAucun edfant n’a un caractère indomptable. Si on ne l’s- ‘ vàit aigri par des préférences humiliantes et une sévérité |\tquelquefois odieuse...\t‘ '\tP A U L I N A. I\tN’est-ce pas lui qui la provoquait ?\t' ‘\tf <\tD O N A 8 K à. Ne nous écartons pas de notre but. Frédéric dèit bientôt arriver avec le major Sobeski , ce généreux parent 9 qui a bien voulu lui donner un asyie , et que nous connaissons à t\tpeine. I\tA N O É L A.\tA I\t' C’est un homme hospitalier, plein de droiture et de fran¬ chise 5 sévère dans ses principes, mais se livrant quelquefois à la gaîté. Je le reverrai avec plaisir > et je lui rappellerai certaine promesse... donasko.\tv Il a toujours vécu dans la retraite. Mais je sais qu’il a du Crédit ; il faudra nous en servir pour détourner de nous la '\thonte que la mort de Frédéric répanderait sur la famille. ANGOLA. ,\tOui ; c’est bien penser , détournons la honte. Après la .\tperte de sa fortune , je ne connais rien de si redoutable que l’ignominie. Je vous réponds du Major $ quant au grand Ma¬ réchal , il sera plus difficile à dompter, mais je ne le crois pas invincible , et je veux tenter cette victoire. Je lui parlerai

  • \tde ses exploits militaires , du danger qu’il a couru , et de la

blessure qu’il a reçue la nuit qui précéda la désertion de Frédéric. Les guerrfers aiment assez qu’on s’occupe d’eux. Je le prierai de ipe conter cette malheureuse aventure , et je ferai si bien, que j’adoucirai ce brave général qui n’entend pas raillerie sur le point d’honneur. Il faut d’abord nous occuper de lui faire une réception magnifique. p a u L î n a. . Mes ordres sont donnés. Tous les vassaux de mes domaines seront sous les armes. ( On entend le son du cor dans l’éloi¬ gnement. ) ,\tA N O B L A. Qu’entendsqe ? déjà le retour de la chasse. La musique doit se rapprocher en imitant les cris des chiens aux abois, Donasko va regarder du côte de la montagne. P A ü L I N A. .\t. Le bruit des instrument se rapproche! (On entend un coup z t\tde fusil, qu’on ne voit pas. ) Un coup de feu ! Auraient-ils \ manqué l’animal sauvage qu’ils sont aller combattre ! ô mon Auguste ! peut-être e&t-tu en danger de périr.