PAGANINI. 135
Violon haussé d'un demi-ton pour la facilité de l'exécution.
les pupitres qu’au momment de commencer l’exécution. Pendat le tutti de l'orchestre, Lamotte avait examiné ce qu’il avait à jouer ; il monta rapidement son violon un demi-ton plus haut, et joua conséquemment le morceau en fa majeur, avec beaucoup de facilité. Ce moyen, a été employé plus tard avec succès par Paganini, ainsi que nous le verrons.
Saint-Georges (le chevalier de), né à la Guadeloupe, le 25 décembre 1745, fut élève de Lolli pour le violon et non de Leclair, comme le dit Fétis. Il acquit sur cet instrument un talent égal à celui des meilleurs violonistes français de son temps, et brilla dans les concerts par l'exécution de ses concertos.
Un œuvre de sonates pour le violon, cinq concertos pour le même instrument avec orchestre, et des symphonies concertantes, sont les meilleures productions de cet amateur ; elles ont été publiées par Bailleux et Sieber.
Invention d’un violon-alto à cinq cordes WoLDEMAR (Michel), violoniste et compositeur, naquit à Orléans, en 1750. Elève de Lolli pour le violon, il eut beaucoup d’analogie avec son maître par les bizarreries de l’esprit et par la vanité. Woldemar avait imaginé d’ajouter une cinquième corde (ut grave) au violon ; c’est pour l’instrument ainsi monté qu’il écrivit un concerto (pour violon-alto), avec orchestre. Parmi les nombreux ouvrages laissés par ce violoniste compositeur, nous citerons :
- Quatre grands solos pour le violon, avec accompagnement de basse ad libitum, composés dans le caractère des célèbres Mestrino, Pugnani, Tartini et Lolli, et dédiés à Paganini. Paris, Naderman. Richault en a donné une nouvelle édition.
- Le nouveau labyrinthe harmonique pour violon,
