Aller au contenu

Page:Hugo Œuvres complètes tome 5.djvu/117

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Blanche, à dame Bérarde.

Qui me dérange ainsi ! Fais-le vite passer
Par la porte du quai.

Le Roi, à Blanche.

Par la porte du quai.Quoi ! déjà te laisser !
M’aimeras-tu demain ?

Blanche.

M’aimeras-tu demain ? Et vous ?

Le Roi.

M’aimeras-tu demain ? Et vous ? Ma vie entière !

Blanche.

Ah ! vous me tromperez, car je trompe mon père!

Le Roi.

Jamais ! — Un seul baiser, Blanche, sur tes beaux yeux.

Dame Bérarde, à part.

Mais c’est un embrasseur tout à fait furieux !

Blanche, faisant quelque résistance.

Non, non !

Le roi l’embrasse, et rentre avec dame Bérarde dans la maison.