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Je pardonne à tous ceux qui m’ont été mauvais,
Mon père, et vous, mon Dieu ! pardonnez-leur de même,
Au roi François premier, que je plains et que j’aime,
À tous, même au démon, même à ce réprouvé
Qui m’attend là, dans l’ombre, avec un fer levé !
J’offre pour un ingrat ma vie en sacrifice.
S’il en est plus heureux, oh ! qu’il m’oublie ! — et puisse,
Dans sa prospérité que rien ne doit tarir,
Vivre longtemps celui pour qui je vais mourir !
Se levant.
— L’homme doit être prêt !
Elle va frapper de nouveau à la porte.
Maguelonne, à Saltabadil.
Hé ! dépêche, il se lasse.
Saltabadil, essayant sa lame sur la table.
Bon. — Derrière la porte attends que je me place.
Blanche.
J’entends tout ce qu’il dit. Oh !
Saltabadil se place derrière la porte, de manière qu’en s’ouvrant en dedans elle le cache à la personne qui entre sans le cacher au spectateur.
Maguelonne, à Saltabadil.
J’attends le signal.
Saltabadil, derrière la porte, le couteau à la main.
Ouvre.