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Page:Hugo Œuvres complètes tome 5.djvu/264

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gneur, c’est le manteau de monseigneur qui est mort. Et quelqu’un de la troupe jeta des pierres à ce manteau, ce qui le fit enfoncer. Ceci fait, ils s’en allèrent tous de compagnie, et prirent le chemin qui mène à Saint-Jacques. Voilà ce que vit le batelier.

Maffio.

Une lugubre aventure ! Était-ce quelqu’un de considérable que ces hommes jetaient ainsi à l’eau ? Ce cheval me fait un effet étrange ; l’assassin en selle, et le mort et en croupe !

Gubetta.

Sur ce cheval il y avait les deux frères.

Jeppo.

Vous l’avez dit, monsieur de Belverana. Le cadavre, c’était Jean Borgia ; le cavalier, c’était César Borgia.

Maffio.

Famille de démons que ces Borgia ! Et dites, Jeppo, pourquoi le frère tuait-il ainsi le frère ?

Jeppo.

Je ne vous le dirai pas. La cause du meurtre est