Page:Hugo Œuvres complètes tome 5.djvu/268

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pour industrie de mener du bois par le Tibre à Ripetta.

Maffio, bas à Ascanio.

Voilà un espagnol qui en sait plus long sur nos affaires que nous autres romains.

Ascanio, bas.

Je me défie comme toi de ce monsieur de Belverana. Mais n’approfondissons pas ceci ; il y a peut-être une chose dangereuse là-dessous.

Jeppo.

Ah ! messieurs, messieurs ! dans quel temps sommes-nous ? Et connaissez-vous une créature humaine qui soit sûre de vivre quelques lendemains dans cette pauvre Italie avec les guerres, les pestes et les Borgia qu’il y a ?

Don Apostolo.

Ah çà, messeigneurs, je crois que tous tant que nous sommes nous devons faire partie de l’ambassade que la république de Venise envoie au duc de Ferrare, pour le féliciter d’avoir repris Rimini