Page:Hugo Œuvres complètes tome 5.djvu/362

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de race royale, et Dieu fera grâce là-haut à qui aura fait grâce ici-bas.

Don Alphonse.

Capitaine, est-ce un bon service que celui de la république, et combien y gagnez-vous, bon an, mal an ?

Gennaro.

J’ai une compagnie de cinquante lances, monseigneur, que je défraie et que j’habille. La sérénissime république, sans compter les aubaines et les épaves, me donne deux mille sequins d’or par an.

Don Alphonse.

Et si je vous en offrais quatre mille, prendriez-vous service chez moi ?

Gennaro.

Je ne pourrais. Je suis encore pour cinq ans au service de la république. Je suis lié.

Don Alphonse.

Comment ? lié !