Page:Hugo Œuvres complètes tome 5.djvu/442

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

Dans le troisième acte, la scène de l’orgie, à partir de la page 165 jusqu’à la page 170, doit être jouée comme il suit :




Gubetta.

Une chanson à boire, messieurs ! il nous faut une chanson à boire qui vaille mieux que le sonnet du marquis Oloferno. Ce n’est pas moi qui vous en chanterai une, je jure par le bon vieux crâne de mon père que je ne sais pas de chansons, attendu que je ne suis pas poète et que je n’ai point l’esprit assez galant pour faire se becqueter deux rimes au bout d’une idée. Mais vous, seigneur Maffio qui êtes de belle humeur, vous devez savoir quelque chanson de table. Que diable ! chantez-nous-la, amusons-nous.

Maffio.

Je veux bien, emplissez les verres.

Il chante.

Amis, vive l’orgie !
J’aime la folle nuit
Et la nappe rougie
Et les chants et le bruit,
Les dames peu sévères,
Les cavaliers joyeux,
Le vin dans tous les verres,
L’amour dans tous les yeux !

    La tombe est noire,
    Les ans sont courts.
    Il faut, sans croire
    Aux sots discours,
    Très-souvent boire,
    Aimer toujours !