Page:Hugo Œuvres complètes tome 5.djvu/89

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Tous les jours à midi devant l’hôtel du Maine.
Mon nom, Saltabadil.

Triboulet.

Mon nom, Saltabadil.Bohême ?

L’homme, saluant.

Mon nom, Saltabadil. Bohême ? Et Bourguignon.

M. de Gordes, écrivant sur ses tablettes au fond du théâtre.

Bas à M. de Pienne.
Un homme précieux, et dont je prends le nom.

L’homme, à Triboulet.

Monsieur, ne pensez pas mal de moi, je vous prie.

Triboulet.

Non. Que diable, il faut bien avoir une industrie !

L’homme.

À moins de mendier, et d’être un fainéant,
Un gueux. — J’ai quatre enfants…

Triboulet.

Un gueux. — J’ai quatre enfants…Qu’il serait malséant
De ne pas élever… —
Le congédiant.
De ne pas élever… — Le ciel vous tienne en joie !