Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Choses vues, tome I.djvu/17

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AVERTISSEMENT DE L’ÉDITEUR.


Nous publions Choses vues en deux volumes. Nous devons auparavant aux lecteurs quelques explications. Lorsque Paul Meurice fit paraître en 1887 le premier volume, après avoir puisé dans les innombrables manuscrits des fragments datés de 1838 à 1875, ce n’était dans sa pensée qu’une première sélection, une sorte d’amorce, car il aurait fallu plusieurs années pour lire et classer tous les morceaux inédits concernant la politique, l’histoire, le théâtre, l’académie. Or Paul Meurice était sollicité par la publication des œuvres achevées ou inachevées. Gros travail.

L’impression des œuvres posthumes ayant suivi son cours, le classement des manuscrits avait été poussé plus activement, et un second volume de Choses vues (nouvelle série) de 1825 à 1871 fut publié en 1900.

Ces mots nouvelle série indiquaient d’autres séries possibles et même probables, et en effet Paul Meurice nous disait à cette époque que les manuscrits inédits étaient encore si nombreux qu’il possédait largement les éléments d’un troisième volume.

Lorsqu’il conçut le plan de cette édition avec des notes, il pensa que les manuscrits inédits devaient être donnés en reliquat ou introduits dans le texte. Pour les œuvres anciennes, ayant paru du vivant de Victor Hugo, il n’y avait nulle hésitation, les inédits devaient figurer dans le reliquat ; pour les œuvres posthumes, au fur et à mesure que s’opérait la classification des manuscrits, il était nécessaire, dans la pensée de Paul Meurice, de les compléter en introduisant dans le