Je n’ai qu’une minute, le packet part. Voici les épreuves. Vous verrez qu’une 2e est nécessaire. Il serait bon pour la couverture de varier le titre et de mettre :
Les Contemplations.
Tome Ier. Autrefois, etc.
Quant à l’avis pour le droit de traduction, on m’assure qu’aux termes du traité, il a été mis sur le titre même. Les imprimeurs doivent savoir cela. Informez-vous, cher proscrit. — Charles vous remercie et Victor aussi, et moi aussi, de toute la peine que vous avez bien voulu prendre. Les difficultés en Angleterre ne sont pas moindres. Il est probable que la brochure ne paraîtra pas, car nous ne voulons pas qu’elle paraisse seulement en traduction. Or, la Belgique seule pouvait imprimer utilement l’édition française. Elle a la propagande possible. Si elle se ferme décidément le blocus de la pensée est fait.
H. Samuel est-il de ceux qui ont refusé ? — Je ne reçois toujours pas le Mousquetaire.
Entre nous et sous votre quatorzième peau : — On me dit Pascal Duprat hostile, vu qu’on n’a point accordé de communication anticipée à sa revue ?
Est-ce vrai ? Quelqu’un de nos amis pourrait-il faire l’article là ? Confié à votre excellente amitié.
Je n’ai à ma disposition que ce portrait que je déclare horrible. Il faut pourtant que je vous l’envoie ainsi qu’à notre cher ami et collègue Fleury[3].
- ↑ Inédite. — Collection Louis Barthou.
- ↑ Inédite.
- ↑ Fleury, représentant en 1848, vota, dès l’élection de Louis Bonaparte, contre toutes les mesures proposées par son gouvernement. Bien que non réélu en 1849, il continua, dans le conseil général de l’Indre, d’affirmer ses opinions républicaines et fut arrêté et expulsé au coup d’État.