Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Correspondance, tome II.djvu/439

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talent, monsieur, et je vous offre avec tous mes remercîments, l’assurance de mes sentiments les plus distingués.

Victor Hugo[1].


À Auguste Vacquerie[2].

Réponse précise en regard des questions :

1° M. Chenay a-t-il reçu, oui ou non, de M. Castel, pour faire graver sur bois ces dessins (non autorisés) la somme de quinze cents francs ?

2° A-t-il reçu cette somme comptant et d’avance ?

3° Ayant dans les mains cette somme (qui eût payé un graveur de talent) M. Chenay a-t-il fait faire à crédit et au rabais les gravures (par un graveur qui les a manquées) moyennant l’offre de 350 fr. ?

4° En d’autres termes, est-ce vrai que ce travail, payé quinze cents francs par M. Castel, ait été payé par M. Chenay trois cent cinquante francs, M. Chenay gardant de la sorte pour lui (au préjudice de M. Castel qui a trop payé et de M. Hugo dont les dessins sur bois ont été manqués) la somme de onze cent cinquante francs.

5° Est-il vrai que même les 350 francs n’aient pas été payés à M. Gérard par M. Chenay, qu’il y ait protêt, et menace de procès ?

Réponse claire.

Quant à l’atermoiement fin février et fin avril, M. Victor Hugo ne l’accepte pas. Une affaire ajournée n’est point une affaire finie. Or, celle-ci, où le nom de M. Victor Hugo se trouve mêlé, doit être finie tout de suite. M. Victor Hugo est en droit d’exiger et exige par le retour du courrier et immédiatement la quittance de M. Gérard.

27 Xbre 1862.


À Paul Meurice[3].


Hauteville-House, 31 décembre 1862.

Ce que vous recevrez en même temps que ce mot n’est pas encore le frontispice promis pour vos Misérables. Ils sont bien vôtres, car si j’ai fait le livre,

  1. Communiquée par le British Museum, Londres.
  2. Note inédite écrite par Victor Hugo en marge d’une lettre d’Auguste Vacquerie.
  3. Inédite.