Je viens de lire votre lettre dans La Presse[1]. Je l’ai lue sans surprise. De vous, rien ne m’étonne en fait de vaillance, et, en fait de lâcheté, rien ne m’étonne de ces gens-là. Vous êtes la lumière ; l’empire est la nuit ; il vous hait, c’est tout simple, il veut vous éteindre, c’est moins simple. Il y perdra son souffle et sa peine. L’ombre qu’il versera sur vous ajoutera à votre rayonnement.
Incident glorieux pour vous en somme, et honorable pour moi, et dont je félicite notre vieille amitié.
Je serre vos mains dans les miennes[2].
Le collationnement est terminé. J’ai gardé jusqu’à présent le secret du titre, je vous le confie à vous, mes bien-aimés. Ne le dites encore à personne. Le livre sera intitulé :
Il sera divisé en trois parties :
1° partie : Sieur Clubin (divisée en six livres).
2° partie : Gilliatt le malin (cinq livres).
3° partie : Déruchette (trois livres).
Les livres subdivisés en chapitres portent des titres. Ainsi les six livres de la première partie sont intitulés :
Livre I. L’homme mal famé[5] ;
Livre II. L’archipel de la Manche ;
Livre III. La Chaise Gild-Holm-ur ;
Livre IV. Déruchette et Durande ;
- ↑ Du 14 juin 1865. Dumas y protestait contre la suspension de ses conférences, suspension provoquée par ses paroles sur Victor Hugo.
- ↑ Actes et Paroles. Pendant l’exil. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale.<
- ↑ Inédite.
- ↑ Premier titre des Travailleurs de la mer.
- ↑ Plusieurs titres des livres ont été modifiés.