Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Correspondance, tome III.djvu/188

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Il y a une faute — cela s’appelle, je crois, coquille, — dans ma lettre à Mme  Valentine de Lamartine[1]. Au lieu de rayonnement il faudrait lire resplendissement. Mais cela ne vaut pas la peine d’un erratum, bien que quelques critiques se soient hâtés de souligner rayonne et rayonnement. Une répétition, quel crime !

Et encore un shake-hand ! À vous[2] !


À Auguste Vacquerie[3].


H.-H., dimanche 29 [mars 1869].

Cher Auguste, le Gaulois continue de parler et M. Lacroix continue de se taire. J’ai tout lieu de croire que les révélations étranges du Gaulois sont fondées. Ce serait la première fois qu’un éditeur mettrait obstacle au succès d’un livre et déclarerait ne le vendre qu’à condition. J’ignore jusqu’où vont mes droits en pareil cas, et je vais y songer, mais rendez-moi le très grand service de dire de ma part au silencieux M. Lacroix qu’en traitant de la sorte mon livre, le public et moi, il encourt une grave responsabilité vis-à-vis de moi, et que le moins qui puisse lui arriver, c’est, de ma part, une protestation publique.

Meurice sera assez bon, j’espère, pour parler lui aussi dans ce sens à M. Lacroix. Je n’aurais jamais pu deviner que M. Lacroix agirait envers moi comme il le fait. Je vous écris tout ceci en hâte, et je m’en repose sur votre chère et admirable amitié. — À vous du plus profond de moi.

V.

M. Lacroix ne m’a pas écrit, c’est incroyable, et qu’il ne parle pas de lettres interceptées, vos lettres m’arrivent, et d’ailleurs il pouvait m’écrire par la Belgique.

Note. Je n’ai jamais demandé que deux épreuves (à deux exceptions près, pour des fautes persistantes. 2 fois sur 90, j’ai eu trois épreuves)[4].


À Victorien Sardou.


Hauteville-House, 31 mars.

Monsieur et cher confrère, vous avez écrit à mon fils Charles une lettre qui me touche et m’émeut. Dans l’éblouissement de votre éclatant succès[5],

  1. Voir page 173.
  2. Le Temps, 3 juin 1928.
  3. Inédite.
  4. Bibliothèque Nationale.
  5. Patrie, drame joué à la Porte-Saint-Martin en mars 1869.