Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Correspondance, tome III.djvu/280

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Simon à notre cantine de famille de la rue de Rivoli[1]. Nous n’aurons qu’un de vos fils, et nous ne vous aurons pas, ceci tempérera notre joie ; mais je comprends vos tristesses et je m’incline[2]. Mon ambition serait de m’approcher de votre mari par l’intelligence et de vous par le cœur.

Je mets à vos pieds mes plus tendres respects.

Victor Hugo.


À Nadar[3].


Lundi 17 [octobre 1870].

Je ne demande pas mieux que de monter au ciel par vous[4].

Merci. Ex imo corde.

V. H.[5]


À Jules Claretie.


17 8bre.

Mon éloquent confrère, votre Débâcle est un mélange d’histoire et de prédiction ; présent et avenir mêlés. Je lis ces nobles pages à travers toutes mes émotions et tous mes devoirs ; je les prends, je les quitte, je les reprends ; j’en sors charmé, j’y reviens avide. Vous savez comme j’aime votre talent, votre style, votre foi, votre vaillance.

Je vous serre les deux mains.

Victor Hugo[6].


À Auguste Vacquerie[7].


octobre 1870.

Je prie M. Auguste Vacquerie de vouloir bien remettre pour les victimes de la guerre sur l’argent de la souscription des îles de la Manche, déposé par moi entre ses mains, la somme de cinq cents francs à Madame Paul Meurice.

Victor Hugo[8].
  1. C’était au pavillon de Rohan, rue de Rivoli, que Victor Hugo dînait tous les soirs et invitait ses amis pendant le siège de Paris.
  2. M. Victor Bois, ami de Mme Jules Simon, était mort subitement le 26 septembre 1870. Il était chef de cabinet du ministre de l’Intérieur.
  3. Inédite.
  4. Nadar avait offert à Victor Hugo de l’emmener à sa prochaine ascension.
  5. Collection Nadar.
  6. Collection Jules Claretie.
  7. Inédite.
  8. Bibliothèque Nationale.