Cher Auguste, j’ai cru devoir conseiller à Victor la plus grande cordialité envers un homme qui a écrit sur sa mère et sur notre deuil la page émue que vous connaissez. Vous ne me blâmerez pas. Quelle page poignante et puissante, le Meurtrier ! Je l’ai lue ce matin, je vais la relire ce soir.
À vous profondément.
Je reçois votre précieux et douloureux envoi[4]. J’avais vu chez mon fils Charles votre vaillant mari. Tous deux sont morts.
Vivez pour vos enfants, noble veuve.
Je mets à vos pieds mon émotion profonde.
Vous êtes venu, j’ai trouvé votre carte avec un mot, et je n’étais pas là pour vous recevoir, mon éminent et cher confrère ! Que vous seriez aimable de reprendre nos gracieuses habitudes de l’an passé, et de venir quelquefois vous asseoir à notre table de famille ! Si vous ne me donnez pas contre-