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Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Correspondance, tome III.djvu/314

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À Hugelmann[1].


(Réponse.)
Paris, 7 février 1872.

L’obéissance au devoir crée souvent entre les hommes des intervalles que rien ne peut combler. Pourtant je suis de ceux qui ont pour loi le pardon, et jamais je ne découragerai l’effort sincère d’une conscience voulant rentrer dans la vérité et dans la lumière.

V. H.[2]


À Jules Simon[3].


février 1872.
Mon éloquent et cher confrère,

Vous avez magnifiquement parlé de Ruy Blas. Un ami m’envoie le Moniteur du 11 février, et je vous écris, ému, je ne vous remercie ni ne vous félicite. On ne remercie pas la conscience, on ne félicite pas la lumière. Vous avez en vous votre triomphe.

Je tiens seulement à vous dire que je suis profondément votre ami.

Victor Hugo.

Mettez tous mes respects et tous mes hommages aux pieds de Madame Jules Simon[4].


À Félix Duquesnel


Lundi, 19 février 1872.
Mon cher monsieur Duquesnel[5].

Une députation d’étudiants qui vous remettra cette lettre demande à louer une trentaine de places, à la quatrième galerie, vacante encore à cette heure[6]. Ce vœu est bien modeste, j’eusse voulu, vous le savez, et notre traité le dit, donner toute la salle aux écoles, l’état de siège s’y oppose,

  1. On trouvera au tome II de la Correspondance, page 3, l’explication de ce billet.
  2. Bibliothèque Nationale.
  3. Inédite.
  4. Bibliothèque Nationale.
  5. Directeur du théâtre de l’Odéon.
  6. On reprit Ruy Blas à l’Odéon le 19 février 1872.