manuscrit. Je reçois votre titre. S’il en est temps encore, je vous engage de toutes mes forces à supprimer le :
On ne se dit pas de ces choses-là à soi-même. Laissez-le dire au public. Mettez simplement :
et rien avec. À bon vin point d’écriteau. Tout le monde vous donnera le
même conseil que moi. — Avez-vous transmis mes six discours de l’exil au
Charivari ? — Est-ce que M. Henri Rochefort n’est plus du livre ? Ce serait
bien regrettable. — Je vais faire de nouveaux efforts pour y faire rentrer
Vacquerie, Meurice, et y faire entrer Charles. Je le leur demande. Je vous
écris in haste.
À bientôt une lettre. Mille cordialités.
Ô ma providence, c’est encore à vous que j’ai recours. Voici pourquoi. J’aurais mieux aimé ne signer pour Ruy Blas qu’après Hernani joué. Mais ce que vous indiquez doit être fait d’abord. Vous trouverez donc sous ce pli la lettre-traité ratifiée par moi. C’est dit. Maintenant la question n’en subsiste pas moins, la reprise d’Hernani contient de l’inconnu, il peut être de ma dignité de ne pas pousser plus loin l’épreuve sous ce gouvernement à la merci et à la discrétion duquel je me trouverais, et comme je dois toujours tout sacrifier à ce qui pourrait être un devoir politique, je veux conserver le droit d’interdire, si je le juge consciencieusement nécessaire, la reprise ultérieure de mon répertoire, jusqu’au jour où, la liberté rentrant, je rentrerai moi-même.
Pesez, dans votre infaillible amitié, ce que vous devez dire à ce sujet à M. de Chilly, je m’en rapporte à vous, sûr qu’en lui remettant le traité, vous saurez me maintenir l’exercice d’un droit de conscience dans une éventualité du reste peu probable.
Tendre shake-hand.