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À Monsieur Merlin, maire de Douai.
18 mai 1881.
Cher et honorable collègue,
J’ai eu le regret aujourd’hui de vous chercher au Sénat sans parvenir à vous rencontrer.
Je voulais vous dire combien votre lettre m’avait touché et vous prier de transmettre, vous, le si digne représentant de Douai, mes remerciements à cette célèbre et vaillante ville. Remerciement est ici synonyme de dévouement.
Croyez, je vous prie, à ma profonde cordialité.
Victor Hugo[1].
Au maire de Lille.
[16 juin 1881.]
Monsieur le maire,
Vous me faites connaître, dans un bien digne langage, l’acte dont m’a honoré la grande ville de Lille, si noblement historique[2]. Je suis profondément touché.
Victor Hugo[3].
À Claire de Saint-Victor.
10 juillet 1881.
Je me mets à vos pieds. Mademoiselle. Mon cœur est plein du souvenir de votre père. Le siècle pleure un grand écrivain ; moi je pleure un grand ami.
Victor Hugo[4].