Vous voilà sur les rangs : c’est bien ; vous serez nommé, c’est mieux[1].
Les électeurs choisiront en vous le vaillant citoyen, le combattant énergique du droit, l’homme de la liberté.
Je vous connais depuis longtemps déjà, et je suis heureux de vous envoyer ma cordiale et vive adhésion.
J’applaudis d’avance au choix des électeurs de Grenoble, et je vous serre énergiquement la main.
Cher Meurice, en toute hâte je vous envoie le vers qui manque :
Mettez-le en tête de la petite pièce du chat et de la souris, et mettez cette pièce entre la Vision de Dante et l’Océan.
Et moi, mettez mon âme et mon cœur en vous.
Vous servez, monsieur, une grande cause. Vous attaquez la férocité humaine dans son erreur la plus douloureuse. Vous vaincrez, n’en doutez pas. Les hommes qui sont aujourd’hui égarés s’éclaireront eux-mêmes ; accordons-leur le pardon comme s’il nous était déjà demandé ; la cause humaine est la cause divine.