Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
1863.
LES BORDS DU RHIN.
17 août. — Partis pour Douvres à 7 h. 1/2 du matin.
![](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/1/18/Hugo_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes%2C_Impr._nat.%2C_En_voyage%2C_tome_II_p515.jpg/500px-Hugo_-_%C5%92uvres_compl%C3%A8tes%2C_Impr._nat.%2C_En_voyage%2C_tome_II_p515.jpg)
Château de Douvres
La falaise anglaise, vue à une lieue en mer, ressemble à un drap blanc étendu sur une corde. Cette falaise fait des plis de linge.
19 août. — Dinant. Nous ne commencerons le voyage que demain avec la voiture et Baptiste. Aujourd’hui nous faisons une promenade à Poilvache et à Montaigle. — Partis à 1 h. 1/2 pour Montaigle. Traversé Cœur-cœur. À 3 heures à Montaigle. Pluie battante. Admirable ruine. Puits avec un écho extraordinaire, net et précis comme la voix ; cet écho rit. C’est comique et sinistre. Je lui ai crié : Y a-t-il là quelqu’un ? — Quelqu’un, a répondu l’écho. — C’est inouï. — Oui.
Puis nous avons ri, et l’écho aussi.