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Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Histoire, tome I.djvu/139

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enfant tient un oiseau. Le jour où il lui plaira, il donnera le coup de pouce au génie de la France. Ce sera encore un vacarme de moins. En attendant, répétons-le en chœur : plus de parlementarisme, plus de tribune. Au lieu de toutes ces grandes voix qui dialoguaient pour l’enseignement du monde, qui étaient l’une l’idée, l’autre le fait, l’autre le droit, l’autre la justice, l’autre la gloire, l’autre la foi, l’autre l’espérance, l’autre la science, l’autre le génie, qui instruisaient, qui charmaient, qui rassuraient, qui consolaient, qui encourageaient, qui fécondaient, au lieu de toutes ces voix sublimes, qu’est-ce qu’on entend dans cette nuit noire qui couvre la France ? Le bruit d’un éperon qui sonne et d’un sabre qui traîne sur le pavé.

Alleluia ! dit M. Sibour. Hosanna ! répond M. Parisis.