Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Histoire, tome I.djvu/326

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moment, ce que le président de l’Assemblée souveraine de France balbutia devant les gendarmes à cette minute suprême, on ne saurait le recueillir.

Ceux qui ont entendu ces derniers hoquets de la lâcheté agonisante se sont hâtés d’en purifier leurs oreilles. Il paraît pourtant qu’il bégaya quelque chose comme ceci :

— Vous êtes la force, vous avez des bayonnettes, j’invoque le droit, et je m’en vais. J’ai l’honneur de vous saluer.

Il s’en alla.

On le laissa s’en aller. Au moment de sortir, il se retourna et laissa encore tomber quelques mots. Nous ne les ramasserons pas. L’histoire n’a pas de hotte.