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Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Philosophie, tome II.djvu/513

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TAS DE PIERRES. — II.

bonne vie bourgeoise, tout le plat bien-être d’un notaire enrichi. Chose odieuse et bizarre ! prendre des charbons dans l’enfer pour se faire cuire une soupe aux choux !

[1850.]

Le savant sait qu’il ignore.

[1854-1855.]

En poussant l’aiguille du cadran vous ne ferez pas avancer l’heure.


Se laisser calomnier est une des forces de l’honnête homme.

[1859.]

Mon fils Charles était cette chose rare, l’homme modeste. Il cherchait à paraître moins qu’il n’était.

L’homme modeste, c’est de l’or argenté.

[1877.]

L’oisiveté est le plus lourd des accablements.


Exprimer l’homme, mais le dépasser ; c’est là le secret de la grandeur.

[1859.]

L’orgueil se dresse, le lys se penche.

[1872-1873.]

L’esprit d’une bête, c’est de ne pas être un sot.


La vertu a un voile, le vice a un masque.

[1828-1830.]

Ne vous donnez pas pour but d’être quelque chose, mais d’être quelqu’un.

[1830-1832.]