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NOTES DE CETTE ÉDITION.


LE MANUSCRIT
LES RAYONS ET LES OMBRES.


Ce manuscrit est bien plus net, bien plus homogène que ceux des trois autres recueils contenus dans ce volume. Les vers sont, sauf de très rares exceptions, écrits d’un seul côté de la page ; peu de ratures dans ces feuillets presque de même format, sinon de même papier ; pas de noms de compositeurs. Chaque pièce a été copiée, et c’est sur cette copie qu’on a composé.

Comme l’indique le titre reproduit page 527, quelques pièces manquent ; sept décomplètent encore ce manuscrit, les poésies IX, XII, XIV, XIII, XXXIII, XXXIV, XXXVIII ; elles appartiennent à M. Louis Koch, qui a bien voulu nous les communiquer.

I. NOTES EXPLICATIVES.


La préface, paginée par lettres alphabétiques, offre quelques ratures et quelques phrases ajoutées çà et là, en marge. L’édition originale date cette préface 4 mai 1840 ; nous avons rétabli dans ce volume, comme dans les précédents, la date exacte du manuscrit : 24 avril 1840.

I. fonction du poète.

Cette pièce, comprenant dix-neuf feuillets, a été écrite à plusieurs reprises ; on dirait même que certaines périodes, dont l’écriture est plus ancienne et l’encre plus pâlie, ont été introduites après coup ; ainsi, dans la deuxième division, cinq feuillets, de la même écriture et du même papier, sur lesquels on lit les strophes 6, 7, 9, 10, 11, 12, 13 et 14, semblent intercalés dans cette poésie et pourraient être publiés isolément.

Après le manuscrit de cette pièce, deux fragments ; l’un est un brouillon très ancien de la dernière strophe. Nous en donnons les variantes page 682. Au verso, des vers et des notes :

L’avenir, cet oiseau divin.
Dont nos préjugés sont la cage.