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Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome XI.djvu/271

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VARIANTES ET VERS INEDITS. 257 LA PREMIERE PAGE. L’ENTREE DANS L’OMBRE. II Page 19. ... Des sanglots. Et de l’ombre. On eût dit que l’onde aux cris sonores Et l’ombre. L’orient ne faisait rien éclore. Avait j comme les fleurs, englouti les aurores. I ! semblait que l’abîme eût englouti l’aurore. LIVRE PREMIER. — LE GLAIVE. {Autre titre : le livre de la guerre.) NEMROD. au vol l’éclair [ J^lquefois il tâchait de prendre dans ses mains Page 30. Arrachant la nuée, af&eux, blcme, ébloui. Et devant lui la foudre, épouvante de l’air, La foudre, et tressaillant à ses pas surhumains. Il bondissait de roche en roche, et devant lui. Fuyant de roc en roc, La foudre devant lui, battant les murs de l’aile. Le tonnerre fuyait comme une sauterelle. Bondissait, flamboyante et sombre sauterelle. Fuyait de roc en roc, énorme sauterelle. ] Si l’ouragan passait, Cham lui cherchait querelle. Ses yeux resplendissaient comme l’astre Zaïn. Nemrod était protond comme l’eau Nagaïn. CEUX QUI PARLAIENT DANS LE BOIS. l’arbre. ^3gc 11 • La lèpre erre sur moi comme un lierre sur l’orme. La sève, hclas ! qui court dans les veines du marbre, Hélas ! hélas ! Seigneur, la sève au flot énorme, La sève au flot sacre qui remplit les doux nids Qui remplit de forets les montagnes, les nids De soupirs. ..