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Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome XV.djvu/46

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Un pendu, vois-tu, mon frère,
C’est un béat fainéant.
Croisant ses bras par derrière ,
Qui dort debout et béant.

Fils, tels sont nos avantages.
Maintenant, dans les passages,
Prends ton lot sans te fâcher.
Et garde-toi de tricher ;
Fils, il faut être honnête homme.
Nous le sommes tous. Malheur
Si dans nos rangs qu’on renomme.
Il se trouvait un voleur.

15 mai 1828.