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Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Poésie, tome XV.djvu/51

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XIV

LA FOULE.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

C’est une obscurité, c’est une immensité.
Un grand flot d’où s’élève une rumeur de gloire.
C’est une mer sans fond, sans bord ; mais, dans l’histoire
Que la foudre iHumine à ses fauves éclats.
Aussi loin que les yeux peuvent s’étendre, hélas !
Partout le penseur voit, dans la brume profonde.
Surgir des archipels d’échafauds sur cette onde.