représente avec quelque fidélité l’âge qui l’a produit que nous le redonnons au public en 1833 tel qu’il a été fait en 1821.
D’ailleurs, puisque l’auteur, si peu de place qu’il tienne en littérature,
a subi la loi commune à tout écrivain grand ou petit, de voir
rehausser ses premiers ouvrages aux dépens des derniers et d’entendre
déclarer qu’il était fort loin d’avoir tenu le peu que ses commencements promettaient, sans opposer à une critique peut-être judicieuse
et fondée des objections qui seraient suspectes dans sa bouche, il
croit devoir réimprimer purement et simplement ses premiers ouvrages
tels qu’il les a écrits, afin de mettre les lecteurs à même de décider,
en ce qui le concerne, si ce sont des pas en avant ou des pas en
arrière qui séparent Han d’Islande de Notre-Dame de Paris.