Il a un nom aussi difficile à retenir qu’à prononcer. Il y a du goth, du wisigoth, de l’ostrogoth dedans.
C’est un vilain homme.
Un abominable homme.
Quelqu’un qui le connaît m’a dit…
Vous connaissez quelqu’un qui le connaît ?
Oui, et qui dit que c’est un homme doux, simple, qui vit dans la retraite, et passe ses journées à jouer avec ses petits enfants.
Et ses nuits à rêver des œuvres de ténèbres. – C’est singulier ; voilà un vers que j’ai fait tout naturellement. Mais c’est qu’il y est, le vers :
Avec une bonne césure. Il n’y a plus que l’autre rime à trouver. Pardieu ! funèbres.
Vous disiez donc que l’auteur en question a des petits enfants. Impossible, madame. Quand on a fait cet ouvrage-là ! un roman atroce !
Mais, ce roman, dans quel but l’a-t-il fait ?
Est-ce que je sais, moi ?