Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Roman, tome I.djvu/640

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

réalité qui m’entoure, sur la dalle mouillée et suante de ma cellule, dans les rayons pâles de ma lampe de nuit, dans la trame grossière de la toile de mes vêtements, sur la sombre figure du soldat de garde dont la giberne reluit à travers la grille du cachot, il me semble que déjà une voix a murmuré à mon oreille : – Condamné à mort !