Sous ce titre on trouve, en une trentaine de notes, le résumé de quelques-uns des livres consultés par Victor Hugo, des récits tragiques comme l’exécution de Damiens, de simples remarques et jusqu’à une liste des différentes coiffures à la mode, avec leurs particularités, énumérées et esquissées, comme on pourra le voir à l’album de gravures, page 511.
Le dix-huitième siècle est un mauvais sujet qui a été élevé par une prude et un vieillard dévôt, ce qui lui a donné les meilleures dispositions du monde pour être un jour libertin et athée. Tout jeune, la mort l’a débarrassé de ses deux tuteurs. Quelle joie et comme il s’est échappé ! Il a couru au cabaret, il a couru au tripot, il a passé les nuits au brelan, il a été chez les filles. Le parfait garnement que ce dix-huitième siècle à vingt ans, ivre, débraillé, barbouillé de tabac, chantant à tue-tête des chansons obscènes, toujours marquis d’ailleurs !
(Continuer la comparaison du mauvais sujet.)
Devient savant, raisonneur, railleur, ironique, philosophe, incrédule, impie, athée, etc.
Finit par la Grève[1]
La Maintenon, dévote, sèche, froide, et, en fait de vertu, dragon jusqu’aux dragonnades[2].
C’était le temps où madame de Maintenon, étant encore madame Scarron, et une sorte d’intendante et de femme de chambre de ses amies les femmes du monde, montait aux échelles chez Mme de Heudicourt, raccommodait les tapisseries, et clouait des clous aux murs, et brocantait les bestiaux de Mme de Montchevreuil, si bien qu’un jour, ayant vendu un veau quinze francs à des paysans qui n’avaient que de la monnaie de cuivre, elle s’en revint avec tous ces gros sous dans son tablier qui en fut sali.