Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
102
LES MISÉRABLES. — JEAN VALJEAN.
le chemin creux de Montebello. Toute l’armée d’alors était là, dans la cour des Tuileries, représentée par une escouade ou par un peloton, et gardant Napoléon au repos ; et c’était l’époque splendide où la grande armée avait derrière elle Marengo et devant elle Austerlitz. — Sire, dit le ministre de l’intérieur à Napoléon, j’ai vu hier l’homme le plus intrépide de votre empire. — Qu’est-ce que cet homme ? dit brusquement l’empereur, et qu’est-ce qu’il a fait ? — Il veut faire une chose, sire. — Laquelle ? — Visiter les égouts de Paris.
Cet homme existait et se nommait Bruneseau.