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LE MANUSCRIT DES MISÉRABLES.

Dans ce même chapitre, trois feuillets plus loin, après ces trois alinéas :


Qui accuser ?

Personne, et tout le monde.

Les temps incomplets où nous vivons,


Victor Hugo a donné un coup de crayon allant rejoindre une note en marge :


Peut-être ajourner la publication de la fin de ce chapitre.


Cela se rapportait à la menace d’interdiction que l’éditeur rappelait sans cesse à Victor Hugo.

La fin de ce chapitre, en effet, tout en généralisant les considérations sur la révolte populaire et « les fantaisies de petitesse de la France», pouvait bien être interprétée comme une allusion aux « fantaisies » arbitraires et rétrogrades du second empire. Cette velléité de concession aux intérêts et aux craintes de l’éditeur fut passagère ; Victor Hugo barra nettement sa note en marge et publia intégralement son texte.

Dans ce chapitre, nombreux ajoutés.


Feuillet 462. — XXII. Pied a pied.

Autre titre : L’abordage.


LIVRE II. — L’INTESTIN DE LÉVIATHAN.


Feuillet 478. — Titre-table.

Trois variantes aux titres des trois derniers chapitres :


Le passé. — Le présent. — L’avenir.


Feuillet 492. — III. Bruneseau.

Nombreux ajoutés dans tous les sens au courant de ce chapitre ; une note au haut du feuillet 492 renvoie au feuillet suivant pour une intercalation que Victor Hugo n’a pas pu placer dans sa page trop surchargée.


LIVRE III. — LA BOUE, MAIS L’ÂME.

{{centré|Autre titre : Après Cosette, Marius.)


Ici, comme dans toute la cinquième partie, Victor Hugo, en révisant, a intercalé beaucoup de développements ; le plus intéressant se trouve dans ce livre ; nous avons vu, en tenant compte des ratures du texte de premier jet, que le chapitre du fontis et ces pages, si connues et si admirées, sur l’enlizement apportant une péripétie nouvelle et un obstacle de plus au sauvetage de Marius, n’ont été écrits qu’à la révision.