Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Théâtre, tome I.djvu/262

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DAME GUGGLIGOY.
Je vous permets encor l’autre joue.
LORD ROCHESTER.
Ah ! merci !

DAME GUGGLIGOY.
Vous me boudez ?
LORD ROCHESTER.
Eh non !

CROMWELL.
Point de scandale ici.
Il faut vous marier. — Çà, terminons l’affaire,

Votre bonheur n’est pas de ceux que l’on diffère ;
Je vais vous contenter tous les deux sur-le-champ.

LORD ROCHESTER.
Mais...
CROMWELL.
L’amour est pressé, je le sais. C’est touchant !
Hé ! quelqu’un !
Entrent trois mousquetaires.

LORD ROCHESTER, à part.
Qui croirait que je suis à la noce ?

CROMWELL, au chef des mousquetaires.
Dis à Cham Biblechan, l’un des voyants d’Écosse,

Qu’il marie à l’instant, sur le livre de foi,

Messire Obededom et dame Guggligoy.
À Rochester et à dame Guggligoy.
Suivez-les.
À Rochester.
Comme vous Cham est anabaptiste.

LORD ROCHESTER, s’inclinant avec dépit, à part.
Charmante attention !