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HARRISON, à Syndercomb.
Qu’en dis-tu ?
SYNDERCOMB, dévorant le fauteuil du regard.
Quel butin ! BAREBONE, tressaillant.
Qu’a-t-il dit ?
SYNDERCOMB, aux autres conjurés.
Le Dieu qui nous seconde,
Frères, donne à ses saints tous les biens de ce monde. Ceci nous appartient. Cromwell mort sous nos coups,
Nous pourrons partager sa dépouille entre nous.
BAREBONE.
Non pas ! — Ciel ! mon drap d’or, mes courtines, ma soie ! SYNDERCOMB.
Des aigles du Liban le veau d’or est la proie ! BAREBONE.
Des aigles ! dis plutôt des corbeaux ! — Tu voudrais ?... OVERTON, les séparant.
Messieurs, frappons d’abord ; nous réglerons après ! TOUS.
Amen ! BAREBONE, à part.
Damnation ! — Mais ce sont des pirates !
Le pillage est leur but ! Forbans ! âmes ingrates ! Que faire ? — Ils me rendraient infidèle à Sion ! —
Barebone se retire du milieu des conjurés et semble livré à d’amères réflexions.
OVERTON, aux têtes-rondes qui font groupe autour de lui.
Frères ! — en attendant qu’Israël, sur son trône, Attaque corps à corps le roi de Babylone,