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À nous faire ainsi grâce, il prend des airs de roi.
Ces fous, à qui leur peine est pleinement remise.
Je suis le seul puni.
Serrant la main à Willis.
Mais je lui sais bon gré, pour vous, sinon pour moi.Il se penche d’un air mystérieux à l’oreille de sir Richard.
Davenant est le traître ! Ah ! si je le rencontre !... SIR RICHARD WILLIS.
Le croyez-vous ? Il est des raisons pour et contre. Défiez-vous-en ! soit. Au péril échappé,
Soyez prudent.
LORD ORMOND, lui serrant la main de nouveau.
Willis ! ah ! comme on est trompé !
CROMWELL, sortant de sa rêverie et désignant les cavaliers, à Stoupe.
Stoupe ! on embarquera demain sur la Tamise Ces fous, à qui leur peine est pleinement remise.
Il apostrophe rudement Hannibal Sesthead qui étale son riche équipage
sur les marches de l’estrade.
Sir Hannibal Sesthead ! — quoique cousin d’un roi, sur les marches de l’estrade.
Vous saurez que je veux rester maître chez moi.
Vous êtes de ces gens qui sont de mœurs légères ;
Vous avez ramassé dans les cours étrangères
Des façons qui vont mal chez les peuples élus.
Portez-les donc ailleurs. — Allez, ne péchez plus.
HANNIBAL SESTHEAD, à part.
Il pardonne plutôt un complot qu’un sarcasme. Je suis le seul puni.
Il sort avec ses pages et ses chiens. — La foule le hue et applaudit Cromwell.
OVERTON, bas à Garland.
Voyez l’enthousiasme
Du peuple. Une harangue, un rien les a changés. LORD ROCHESTER, bas à Roseberry.
Contre le Protecteur Dieu nous a protégés. Restons-en là.
GARLAND, bas à Overton.
D’un mot il a brisé nos armes.