Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Théâtre, tome III.djvu/544

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La lueur des festins blesse leurs yeux sévères.
Les vieux choquaient l'épée; enfants! choquez les verres!
Mais loin de nous !

Hatto.
Seigneur !...
En ce moment il aperçoit les portraits disposés sur le mur la face contre la pierre.
Mais qui donc?
A Magnus.
Pardonnez.
Ces portraits ! mes aïeux ! qui les a retournés?
Qui s'est permis?...

Magnus.
C'est moi.

Hatto.
Vous?

Magnus.
Moi.

Hatto.
Mon père !

Le Duc Gerhard, à Hatto.
Il raille !

Magnus, à Hatto.
Je les ai retournés tous contre la muraille,
Pour qu'ils ne puissent voir la honte de leurs fils.

Hatto, furieux.
Barberousse a puni son grand-oncle Louis,
Pour un affront moins grand. Puisqu'à bout on me pousse...

Magnus, tournant à demi la tête vers Hatto.
Il me semble qu'on a parlé de Barberousse,
Il me semble qu'on a loué ce compagnon.
Que devant moi jamais on ne dise ce nom !

Le Comte Lupus, riant.
Que vous a-t-il donc fait, bonhomme?

Magnus.
Ô