Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Théâtre, tome III.djvu/595

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Elu mon petit-fils Frédéric, empereur.
C'est un vrai sage, pur de haine, exempt d'erreur.
Je lui laisse le trône et rentre aux solitudes.
Adieu ! Vivez, régnez, souffrez. Les temps sont rudes.
Job, avant de mourir, courbé devant la croix,
J'ai voulu seulement, une dernière fois,
Etendre cette main suprême et tutélaire
Comme roi sur mon peuple, et sur toi comme frère,
Quel qu'ait été le sort, quand l'heure va sonner,
Heureux qui peut bénir !
Tous tombent à genoux sous la bénédiction de l'empereur.

Job, lui prenant la main et la baisant.
Grand qui sait pardonner!