J'en trouverais D'autres, moi.
Comprends-tu? hein?
Non. Lesquels?
Les vrais. Comprends-tu?
Non.
On a -pourquoi pas ce système?-
Poignardé le vieux prêtre
Arbuez sur l'autel même.
Cela réussit mal. On a fait saint Arbuez .
Voilà tout. Vous régnez et vous distribuez
Comme il vous plaît les biens, les rangs, les coups de hache.
Mais au poing qui l'étreint l'église en feu s'attache.
En la persécutant vous la constituez.
Les prêtres ont cela que si vous les tuez
Ils sont plus vivants. Rien ne les fait disparaître.
D'un tas de prêtres morts naît ce spectre, le prêtre.
Leur sang est éternel et leurs os sont féconds.
Nous les brisons vivants, morts nous les invoquons.
Ah, roi! vous opprimez l'église. Elle s'en tire
Par des palmes, des chants, des pleurs, et du martyre.
Massacrez ces cafards du cloître ivres de fiel,
Frappez. Bien. Maintenant levez les yeux au ciel,
Le voilà plein de saints, de votre façon, sire!
Joignez les mains, tombez à genoux. Moi, j'admire
L'église. Esclave ou reine, elle a le dernier mot.
Elle fourmille en bas, elle fourmille en haut.
Vous l'écrasez vermine, elle renaît pléiade.
, abattu.
Elle est la maladie, et je suis le malade.
Tu dis vrai. Braver Rome! on s'en est repenti.
Il faut se résigner.