Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Théâtre, tome VI.djvu/247

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ACTE PREMIER, SCENE III. 225 C’est ce qu’il me disait. Mais il m’a promis. Il m’avait juré ! Ma mère ! ÉTIENNETTE. CYPRIENNE. ÉTIENNETTE. CYPRIENNE. ETIENNETTE. Chose lugubre que le passé revienne, et se refasse l’avenir ! C’est le tour de ma fille aujourd’hui. CYPRIENNE. Ma mère, ayez pitié de moi. ETIENNETTE. Aie compassion de moi, mon enfant. Elles pleurent toutes deux, chacune tombée dans un fauteuil. A part. Baisser les yeux dans ce qu’il y a de plus auguste au monde, la maternité, c’est le dernier degré de l’accablement. J’en suis là. Quelle honte de ne pouvoir dire à son enfant : Mon enfant, voilà ton père ! Un batunt de la porte du fond s’ouvre. On entrevoit au delà un salon. Un homme vêtu de noir, le chapeau ^sur la tète, paraît, accompagné de deux hommes en redingote boutonnée. Etiennettc se retourne et essuie rapidement ses larmes. SCENE III. CYPRIENNE, ETIENNETTE, SCABEAU et ses aides. ETIENNETTE, se levant. Qui est là. f* qui est-ce donc qui entre ainsi. ? Ah ! c’est l’huissier et ses recors. Ce sont les maîtres de la maison. J’oubliais que nous ne sommes plus chez nous. Un débiteur, c’est un esclave. Oh ! tous les abaissements à la fois ! THEATRE. VI. 16 mriuaimii siTioiiit.